Programmation

Le Teil
Cruas
Le Pouzin
La Voulte-sur-Rhône
Tournon-sur-Rhône

FLYER INTERIEUR SRD 2013 HQ

 

Le Teil, La digue

Le chemin de la plage,
Myriam Voreppe

L’oeuvre

Myriam Voreppe, photographe, propose une installation artistique intitulée Le chemin de la plage sur la digue du Teil. Son projet prend sa source dans la mémoire collective d’une époque, au milieu du vingtième siècle, où le Rhône était un lieu de baignade.

Cette œuvre est composée de cinq photographies grand format mettant en scène des habitants du Teil qui se rendraient sur les rives du fleuve pour une partie de baignade et de textes issus de témoignages et d’archives récoltés par l’artiste. L’idée de ce parcours est de réactiver le lien de plaisir et de loisirs qui a existé jadis entre la population teilloise et le fleuve.

Entre témoignages et mise en scène, entre nostalgie et fiction, Myriam Voreppe recréée ici un lien entre hier et aujourd’hui et permet à la population teilloise de retrouver le chemin de la plage.

L’artiste

Myriam Voreppe, artiste autodidacte se consacre à la photographie depuis 2009. Ses recherches personnelles portent sur la notion de territoire et plus spécifiquement sur la manière dont l’homme occupe l’espace dans lequel il vit et évolue. Elle porte un regard décalé et teinté d’imaginaire sur notre rapport aux lieux du quotidien.

Site internet de l’artiste : www.myriamvoreppe.com

Prises de vue avec les habitants du Teil : 19 mai en après midi

Date de présence de l’artiste au Teil : régulièrement entre le 1er avril et le 1er juin.

Coordonnées GPS de l’œuvre : N 44°33’05.82 » / E 4°41’24.88 »

 


Cruas, Le port, La Frayère,

Le bal de la sirène,
Pierre Duc (participation de Marianne Geney)

L’œuvre

Pierre Duc, avec la participation de Marianne Geney, propose un ensemble composé d’une vingtaine de sculptures flottantes en résine polyester et fibre de verre fin, conçu pour danser au gré des vents et du courant dans un ballet aquatique autour de la sirène. « Tous les ans aux alentours du solstice d’été, lorsque la lumière devient plus vive, que la température monte, une mystérieuse sirène sort de sa léthargie, se réveille, monte à la surface guidée par les rayons du soleil verticaux et se met à chanter, chanter et danser inlassablement, jusqu’à attirer tous les hôtes du fleuve. Impossible de résister à cette frénésie émouvante, de multiples poissons, grenouilles, libellules, magnétisés viennent graviter autour de la reine des eaux dans une sarabande amoureuse (…). Chacun a revêtu pour la circonstance ses plus beaux atouts, ses tonalités les plus exacerbées pour célébrer la vie et la renaissance de l’été. Le cœur flamboyant présenté à bout de bras par la sirène devient un signe de ralliement hypnotique pour tous les convives qui fusionnent dans une unique raison de vivre : s’aimer. Cette nouvelle énergie va se transmettre à toute la planète. » Toutes les sculptures ont été crées en argile, puis moulées en plâtre, avant d’être traduites en résine polyester, avec l’aide d’un atelier de personnes en réinsertion.

L’artiste

Créateur boulimique, Pierre Duc réalise de nombreuses créations : aquarelles, pastels, installations de Land Art, mais aussi des sculptures, figuratives ou extraordinaires, souvent teintées d’humour, ses sculptures racontent toutes, sa passion de la vie, et narrent l’humble condition de grain de sable de l’Homme à l’échelle de l’Univers. Sa muse ? La Femme, bien sûr, déclinée de la miniature à de grandes proportions. Elle éclaire le monde, reste le pivot de son œuvre, l’absolu Centre de l’Univers. Pierre Duc se préoccupe peu de l’effet style, se débarrasse des modes, ne s’attache qu’à créer. Parmi d’innombrables prix et concours, Pierre Duc est Lauréat des Affaires culturelles en 1979, premier prix de sculpture de Belfort en 1987, premier prix du festival international de Dijon en 1993, premier prix de Luxeuil en 1996, prix du Conseil général de Touraine en 2000.

Site internet de l’artiste : www.pierreduc.fr

Dates de présence de l’artiste : du 21 au 25 mai / 1er et 2 octobre

Coordonnées GPS de l’œuvre : 44°39’11.93’’N / 4°46’35.05’’E

 


Le Pouzin,
Passerelle sur l’Ouvèze

Palimpseste
Anne Muller et Geoffroy Boucher

L’œuvre

Le Rhône, et plus encore l’Ouvèze, sont des cours d’eau qui, par nature, changent sans cesse de forme. Et pourtant on reconnait ces cours d’eau, certains éléments restent permanents, inchangés au cours des siècles. Ce qui surprend les artistes dans l’organisation d’un village, comme dans celle d’un paysage, est ce mélange de variation et d’immobilisme. Ils cherchent donc dans l’aménagement du site du Pouzin ce qui fait l’unité du village, et en même temps les évolutions qui se sont produites au cours des dernières décennies : voir la ville comme un palimpseste*, qu’ils dévoilent par le biais de l’art.
L’ancienne passerelle du Pouzin a disparu, il en reste aujourd’hui deux traces en peinture blanche sur les berges dans la continuité des rues alors que la nouvelle passerelle est perpendiculaire à l’Ouvèze et construite en métal. Des bandes en plexiglas relient les traces du passé à l’aménagement actuel. Elles décrivent le passage d’une structure horizontale en béton de l’ancienne passerelle à une structure diagonale marron de la nouvelle en décomposant le mouvement à la manière d’une chronophotographie. Vision de jour et mise en lumière la nuit créeront chez le spectateur deux imaginaires.

*En architecture, on parle de palimpseste pour un objet qui se construit par destruction et reconstruction successive, tout en gardant l’historique des traces anciennes.

Les artistes

Anne Muller, éclairagiste, travaille pour le théâtre et la musique. Dernièrement elle crée des « espaces- lumière » pour Rosemary Standley, Melissmell, Pascal Parisot, Holden, et participe à l’éclairage de deux expositions au musée du Quai Branly et au centre Georges Pompidou à Metz. En 2010, elle crée « l’atelier de scénographie lumière ».

Geoffroy Boucher, architecte, a travaillé au sein de l’Atelier Christophe Lab où il était responsable de plusieurs projets culturels et notamment de celui du musée de la Grande Guerre à Meaux. En parallèle il fonde l’agence Hakka Architecture avec laquelle il développe des projets architecturaux, de design et de scénographie.
Anne Muller et Geoffroy Boucher travaillent ensemble sur des projets d’installations artistiques, sculptures lumineuses et plastiques qui s’insèrent dans des environnements urbains ou des architectures déjà existantes.

Site internet des artistes : www.annemuller.net / www.hakka.fr

Date de présence des artistes : du 2 et 7 mai / du 27 au 31 mai / 1er et 2 octobre

Coordonnées GPS de l’œuvre : 44°45’16.08’’N / 4°44’53.31’’E

 


La Voulte-sur-Rhône, Office de Tourisme

Hôtel des oiseaux
50 chambres tout confort à l’usage des petits volatiles
vue sur le Fleuve
Baptiste et Dominique Falda

L’œuvre

Chaque lieu de transit ou de loisir génère ses propres infrastructures et ses outils de développement.
Ainsi une gare se couplera de son traditionnel: « hôtel des voyageurs » et un lieu balnéaire engendrera ses inévitables : « Hôtel de la plage », « Villa beau séjour », « Résidence des bains », car l’homme laisse l’empreinte de ses loisirs et de son imaginaire sur les lieux qu’il investit…
La vallée du Rhône en est un des exemples les plus remarquables, puisqu’elle mêle infrastructures lourdes (Autoroute, TGV, transport fluvial) et mythologie populaire (nationale 7 : route des vacances). Souligner cette spécificité en décalant le propos, et transformer un hôtel des voyageurs en hôtel pour oiseaux migrateurs permet de révéler un caractère propre à l’identité locale (terre de passage) et de lui donner une interprétation poétique et décalée…

Les artistes

Dominique et Baptiste Falda se retrouvent depuis quelques années pour travailler ensemble sur des projets communs. Le père, auteur, illustrateur, plasticien et le fils, étudiant en arts plastiques à l’université de Montpellier, ont décidé de plancher sur la problématique de la migration en créant un hôtel insolite réservé aux oiseaux de passage…

Date de présence des artistes : 21 au 23 mai / 31 mai / 6 et 7 juin / 1er et 2 octobre
Photomontage du projet de réalisation de l’œuvre
“Hôtel des oiseaux ”, D. & B. Falda

Coordonnées GPS de l’œuvre : 44°48’02.08’’N / 4°46’56.74’’E

 


Tournon-sur-Rhône,

Promenade Léon Perrier,
Quai Farconnet

Côtes du Rhône
Matt INGER & Antonin HALLIER – Studio AIR

La légende disait que la Tarasque hantait les marécages près de Tarascon, détruisant tout sur son passage et  terrorisant la population. Ce monstre est décrit comme une sorte de dragon à six pattes courtes comme celles d’un ours, possédant un torse comme celui d’un boeuf, recouvert d’une carapace de tortue, muni d’une queue écailleuse se terminant par un dard de scorpion et une tête de lion aux oreilles de cheval avec un visage de vieil homme. La Tarasque vivait sur le rocher où a été construit le château de Tarascon. Le monstre guettait les voyageurs passant le Rhône pour s’en repaître, semant la terreur dans tout Tarascon. Aujourd’hui la légende de la Tarasque fascine petits et grands mais l’évolution de l’homme, la science et la modernité ont contribué à la disparition de ces croyances qui nous viennent de l’antiquité. C’est cette évolution des croyances que les deux artistes ont voulu exprimer en proposant une oeuvre qui présenterait ce qui pourrait être les ossements de cette créature mythique ressortant du sol. Placés dans un nouveau contexte, ces ossements se présentent comme support contemporain de la légende elle-même.

Les artistes

Antonin HALLIER, designer végétal, travaille entre Reims et Paris. L’intérêt qu’il porte aux
aménagements extérieurs l’entraîne sur les chemins du monde floral, du land art et du design, Son intérêt pour le végétal et pour la nature le conduit plus particulièrement à celui du design végétal.
Matt INGER, designer, travaille entre Reims et Paris. Il dessine des objets affectifs, utiles et autres bavardages contemporains. Petit à petit, Matt INGER intègre la nature dans son travail. A travers ses projets, Matt INGER s’interroge sur la nature et son environnement.
Les deux artistes collaborent au sein de l’agence fleurs fresh à Reims. En 2012, Ils s’associent sous le duo « AIR » et travaillent ensemble sur de nombreux projets en design végétal pour des résidences privées.

Site internet : www.mattinger.fr

Date de présence des artistes : du 28 au 31 mai / le 1er et le 2 octobre

Coordonnées GPS de l’œuvre : 45°04’08.72’’N / 4°49’53.54’’E